Les encres de chine sont inspirées des sumis zen. Se mettre juste devant la plante verte, le spathiphyllum, le philodendron, le fatsia japonica, se laisser imprégner par elle, et essayer d’aller jusqu’à son cœur en la peignant ; dans la répétition du geste, abolir le sens pour entrevoir l’être.

Puis confronter ces peintures à des photographies urbaines, dans des montages numériques, les Oxymores, associant les contraires : le geste de la main à l’automatisme de l’appareil photo, la nature et la ville, le temps qui passe à l’instantané…L’œil, déstabilisé, perd ses repères et retrouve - telle est mon ambition – l’acuité d’un regard plus proche du réel.