Je détiens le nœud de la montagne. Son cœur bat en moi.1


Je suis originaire du midi de la France, à La Ciotat, où je suis née en 1963.

 

J’ai passé une grande partie de mon enfance en Tunisie  (de 7 à 14 ans) : sans doute cela m’a-t-il apporté une autre vision du monde. Dès l’école primaire, mes enseignants m’ont encouragée vivement dans toutes mes recherches plastiques, en particulier mon maître de CM2, qui m’apprend par exemple la linogravure, le monotype.... J’ai été aussi soutenue et formée par mes parents.

 

Ma première grande émotion artistique se produit, alors que j’ai treize ans, à Saint Pierre de Rome, où je reste saisie devant la pietà de Michel-Ange.

 

Je fais des études de philosophie, et j’obtiens ma maîtrise en 1987, sans jamais cesser de dessiner et peindre.

 

En 1994, arrivant dans la capitale, je m’inscris aux Ateliers de Beaux Arts de la ville de Paris : j’y rencontre Martin Bissière, Michel Geminiani, qui deviennent mes professeurs.

 

En 1996, je forme avec cinq autres femmes, dont Emmanuelle Vial, Danielle Warren, et Valérie Courtault, le groupe 9. Le travail artistique en commun, la confrontation, l’échange font partie intégrante de ma recherche artistique.

Deux expositions en découlent : la première, la même année, à l’espace Keller à Paris. Elle est chroniquée dans la revue Verso arts et lettres.

La seconde est subventionnée par la Mairie du XIème arrondissement de Paris, en 1997.

 

De 1997 à 1999, je partage un premier atelier avec quatre des femmes du groupe 9. Nous recevons la visite de Frank O’Cain, qui est séduit par notre travail.

 

En 1998, je participe à "Abstract painting- a Paris-New-york show curated by Frank O'Cain" (New-York) avec le groupe 9.

 

De 1999 à 2003, je partage un second  atelier avec Emmanuelle Vial. Il naît un travail en commun sur le thème de la rue.

 

En 2002, je suis sélectionnée pour la biennale internationale d'art contemporain de Corbeil-Essonnes et je reçois le prix du jury. J’y expose pour la première fois des photographies argentiques noir et blanc associées à mes peintures. Depuis, ma recherche plastique mêle ces deux média, le numérique s’étant substitué à l’argentique.

 

En 2003, j’expose ma série Ef-fleur-es  au conservatoire du XIIème arrondissement.

 

A partir de 2005, n’ayant pas retrouvé un atelier à partager, Emmanuelle et moi décidons de fonder un blog, Trottoir bleu, pour continuer à créer ensemble et à échanger : nous nous y focalisons, par manque d’espace, plutôt sur la photographie. Régulièrement, nous errons toutes deux dans les rues, cherchant à magnifier notre quotidien, dans des montages souvent considérés comme abstraits.

 

De 2008 à 2013,  je participe aux portes ouvertes du XIVème arrondissement de Paris.

 

En 2010, une de mes photographies est publiée dans la revue DiptYque. L’année d'après, je fais la couverture de la revue.

 

En 2017, je rejoins l'association des artistes de la vallée de Chevreuse, Hélium et je participe au Parcours.

 

En 2018, je participe à l'exposition d'Hélium en faveur de l'association Solidarités Nouvelles pour le Logement.

 

En 2019, J'expose avec Hélium à Voisins-le-Bretonneux. En juin,  à Eragny-sur-Oise, dans la maison de Bernardin de Saint-Pierre, on peut voir mes photographies de lotus avec les sculpture de Coline Louber et les photographies d'Irène Doria.

 

 

 

 

 

 

1.Shi Tao cité par François Cheng dans Toute beauté est singulière