Finalement, je choisis comme sujet à même la peau, mais je prends comme photo-document un autoportrait où l'environnement est visible : ici, la porte d'un bus avec ses reflets. Peut-être une nouvelle piste à développer ? Il va falloir que j'essaie de creuser ça...
Je me décide pour un format carré -j'aime bien en ce moment, c'est pourquoi je mets du ruban de masquage sur l'image, afin de délimiter ce qui va faire l'objet de ma peinture. Une grande partie de celle-ci contient différents niveaux de gris, donc je décide d'utiliser mon graphite en pigment, qui donne une belle sensation argentée.
Pour l'instant, je suis enfermée dans mes ornières habituelles : rien de nouveau dans tout ça...
En fouillant dans mes photos pour trouver le document dont je me sers, je m'arrête sur une autre image. Elle fera l'objet d'une toile, une grande (130 x 89 cm), que je tends et je prépare ce soir. Je réfléchis sur mon carnet de peinture, où j'organise mon travail par avance. Les numéros indiquent l'ordre des actions à accomplir : d'où les ratures...
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ptilou (mercredi, 03 août 2011 00:03)
....got a wheel in the ditch
And a wheel on the track...
Raphaële (mercredi, 03 août 2011 11:29)
> Si c'est une autre manière de formuler l'idée selon laquelle nous autres peintres sommes en permanence sur la corde raide, ptilou, je suis complètement d'accord avec toi ! Tous ces débuts peuvent déboucher directement sur la poubelle ! :-) ou le fossé...