journal d'atelier 12

première intervention sur la toile.

résultat : un pan du diptyque projeté
résultat : un pan du diptyque projeté

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Commentaires: 8
  • #1

    armand dupuy (vendredi, 19 août 2011 07:15)

    Je suis toujours impressionné par les gestes précis de peintres. Le pinceau touche la toile sans plus de complication que lorsqu'il retourne au pot de peinture.

  • #2

    Lucien (vendredi, 19 août 2011 09:47)

    Un commentaire un peu en marge, mais l'idée m'est venue ce matin : Cette série "Jardin d'Eden"pourrait s'intituler "Pour faire le portrait du Serpent", en paraphrasant Jacques Prévert ...

  • #3

    Raphaële (vendredi, 19 août 2011 10:19)

    > Armand, l'un de mes grands "dogmes" sur la peinture, c'est qu'il faut, au moment où l'on est dans le faire, se débarrasser de toute idée de réussite, se laisser aller à la générosité de rater...Et puis, c'est ça que j'aime dans la peinture, le fait que le geste aussi est important : le muscle du bras, le pinceau choisi comptent autant, sinon davantage, que l'intention.
    > Eh bien, Lucien, ça ne m'irait pas, car pour moi, le serpent est PARTIE INTEGRANTE du paradis, et comme tel parfait, tant qu'il reste à sa place : le péché originel, c'est aussi lui donner trop d'importance...

  • #4

    Dupuy Armand (vendredi, 19 août 2011 11:05)

    On sent que le geste est lavé de cette idée de réussite. Il y a ce lâcher prise qu'on sent bien et qui donne cette impression de précision. Je ne sais pas si tu montes toi-même tes toiles, mais je sais que, pour de nombreux peintres, le travail commence là. Dans cet effort physique, avec ses muscles, surtout quand il s'agit de grandes toiles.

  • #5

    Dupuy Armand (vendredi, 19 août 2011 11:10)

    Le plus impressionnant, je trouve, c'est pour la partie gauche, en bas du tableau. Tu as des gestes de calligraphe.

  • #6

    Lucien (vendredi, 19 août 2011 12:10)

    Je n'ai pas dit ce que tu me sembles interpréter : je pensais à cette question du réel et à nos discussions sur le sujet, le motif. Pour peindre un oiseau, dit Prévert, il faut peindre une cage et tout ce qui peut plaire à l'oiseau et si c'est réussi, l'oiseau arrivera, comme un cadeau et il ne reste plus qu'à arracher délicatement une plume de l'oiseau pour signer le tableau...

  • #7

    Raphaële (vendredi, 19 août 2011 19:10)

    > Oui, tout-à-fait, Armand, je tends mes toiles et les prépare moi-même aussi. Quant au lâcher-prise, c'est un doux combat de tous les instants : il ne faut surtout pas croire y être arrivé ! :-)
    Ce qui ne se voit pas sur la vidéo, et qui explique en partie ce geste, c'est que je suis en train de regarder la photo-document en même temps que je peins : on l'aperçoit posée par terre à droite.
    > Je comprends mieux ce que tu veux dire, Lucien, maintenant ! Tant que le serpent ne devient pas le motif du tableau...

  • #8

    Dupuy Armand (vendredi, 19 août 2011 21:20)

    si si, j'avais bien noté la présence de la photo... mais pas su premier coup!